Marylène Patou-Mathis est une passionnée des comportements des Hommes préhistoriques, en particulier des Néanderthaliens. Après l’obtention d’une licence et d’une maîtrise de Géologie à Paris VI et d’un D.E.A. de Géologie du Quaternaire, Paléontologie Humaine, Préhistoire en 1981, elle passe une thèse de doctorat Préhistoire en 1984. Recrutée au CNRS en 1989, elle est aujourd’hui directrice de recherche au CNRS, Responsable de l’Unité d’Archéozoologie du Laboratoire de Préhistoire du Muséum, responsable des collections ostéologiques (faune) de l’Institut de Paléontologie Humaine et vice-présidente du Conseil Scientifique du Muséum National d’Histoire Naturelle.Grande défenderesse de l’homme de Néanderthal, elle est l’une des plus grandes spécialistes françaises de cet hominidé. Ses travaux lui ont permis de modifier l’image que Néanderthal avait auprès du grand public, mais aussi auprès de certains scientifiques. Marylène Patou-Mathis étudie également l’une des dernières sociétés de chasseurs-cueilleurs de la planète, les San (ou Bushmen). Elle a partagé pendant plusieurs mois la vie de l’un des derniers peuples de chasseurs-cueilleurs du continent africain, actuellement relégué dans le désert du Kalahari (Botswana). Elle a été commissaire de la grande exposition Au temps des mammouths au Muséum et a conseillé Jacques Malaterre, le réalisateur du film AO Le dernier Néandertal. Dans son dernier livre La guerre à la préhistoire , elle explore les causes de l’apparition des sociétés guerrières dans la préhistoire.

Intervention de Marylène Patou-Mathis sur la préhistoire de la violence et de la guerre.

Son article dans le Monde Diplomatique

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Participations à La Manufacture d'idées

  • 25 mai 2017

    Le sauvage et le préhistorique