Vendredi 3 mai 2019 à 19h à la Médiathèque de Mâcon

 Lancement de la 8e édition du festival
en présence de l’historien Alexandre Galand

Samedi 4 mai à 10h30

Conférence jeune public d’Alexandre Galand

Soirée de lancement du festival – Vendredi 3 mai à 19h à la Médiathèque de Mâcon

Cette soirée sera l’occasion de découvrir les détails de la programmation de la 8e édition du festival. La présentation sera suivie d’une conférence de l’historien Alexandre Galand.

Invité de l’édition précédente de La Manufacture d’idées, où il avait dialogué avec le musicien Christophe Chassol sur la pratique du « Field recording », Alexandre Galand nous proposera une conférence intitulée « Écouter dans les ruines du capitalisme : enregistrements de terrain et formes de vie ». Il y sera notamment question du livre d’Anna Tsing, Le champignon de la fin du monde, qui sert de fil conducteur à la 8e Manufacture d’idées, des travaux de Philippe Descola et de la pratique du pistage de Baptiste Morizot…

 

 

« Par le biais des microphones, l’enregistrement de terrain suscite une écoute renouvelée du monde, de ses habitants et de ses milieux de vie. Attentive à la diversité des formes de vie, parfois infimes ou inaudibles, cette pratique contribue à ré-enchanter des paysages sonores menacés. Bien qu’elle soit associée à l’accélération et aux progrès techniques liés à la Révolution industrielle, cette manière de tendre l’oreille impose un ralentissement des gestes, une concentration et un décentrement de l’écoute. Apprendre à écouter dans les ruines du capitalisme est une forme d’usage du monde cruciale en temps de précarité. Par les modes d’attention qu’ils mobilisent, l’écoute et peut-être l’enregistrement sont des voies d’accès privilégiées aux processus qui affectent les milieux de vie et leurs habitants. »

Alexandre Galand

 

 

Samedi 4 mai à 10h30 à la Médiathèque de Mâcon – « Monstres et merveilles – Cabinets de curiosités à travers le temps »

À partir de son livre co-signé avec l’illustratrice Delphine Jacquot, Alexandre Galand reviendra sur la manière dont l’homme s’est évertué à « collectionner le monde » depuis la Renaissance. Des bézoards aux poudres de momies, des « spectacles de sciences » à la naissance des musées, de la recherche de l’infiniment petit aux portraits de l’humanité envoyés dans l’espace, il s’agira donc de plonger dans l’histoire de la curiosité. Un accent particulier sera mis sur l’esprit des cabinets de curiosités d’aujourd’hui et de demain. Si les cabinets de curiosités du 16e siècle exposaient le reflet d’un monde qui paraissait illimité, ceux de notre temps tentent de préserver des mondes en extinction.

 

Conférence jeune public (à partir de 11ans)
mais ouverte à tous les curieux !